Séminaire I Guillaume DEZECACHE "Les climats sociaux face au risque de pénurie de ressources fondamentales : quelles contributions de la psychologie ?"

La fin de l’année 2024 (inondations à Valence en Espagne, cyclone à Mayotte) et le début de l’année 2025 (feux de forêt à Los Angeles) ont été marqués par une série de catastrophes dites « naturelles ». Plus largement, le dérèglement climatique entraîne des événements météorologiques plus fréquents et plus intenses, dont certains exacerbent les tensions liées à l’accès aux ressources essentielles, comme l’eau potable. De nombreuses recherches montrent que, face à une catastrophe et dans son immédiat après-coup, les comportements prosociaux tendent à s’intensifier. Cependant, cette dynamique peut s’inverser à moyen terme, notamment lorsque des inégalités d’accès aux ressources de base émergent, entraînant une détérioration de la cohésion sociale. Dans le cadre d’un nouveau projet, nous nous proposons d’évaluer la qualité du « climat social » dans des sociétés confrontées à un stress hydrique, en mobilisant les outils et méthodes de la psychologie. Cette présentation exposera d’abord le cadre scientifique de notre étude et les concepts clefs, avant de discuter de stratégies empiriques permettant de mesurer le « climat social ». Nous souhaitons, à cette occasion, recueillir vos retours afin d’affiner notre approche avant les investigations de terrain. Cette étape est essentielle pour identifier les facteurs protecteurs favorisant la cohésion sociale post-catastrophe.

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